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Dans le bus entre Pô et Ouagadougou, un homme porte une chemise en wax
sur laquelle est inscrit « 8 mars, journée nationale de la femme.

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Contribution de la femme à l'édification d'un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion sociale ».
Il faut dire que, depuis Thomas Sankara, le Burkina a évolué sur le traitement des femmes.
Les pratiques rétrogrades telles que l'excision et le mariage forcé sont devenues illégales.
« Les choses changent pour les femmes, chez nous, les Kasséna, le mariage forcé, c'est fini ! » s'exclame, fier, Franck Akite Anougabou.

mariage forcé

Les femmes au cœur des valeurs cardinales du groupe Descendant d'une famille appartenant à la Cour royale de Tiébélé,
il est né et a vécu ces 35 dernières années dans la région du Nahouri, à 200 kilomètres au sud de Ouagadougou, là même où se trouve Tiébélé.
« On sensibilise tous les villages autour de Tiébélé à arrêter l'excision, aussi », ajoute-t-il.
L'homme a monté un petit campement dans lequel il accueille des touristes, à la mode locale.
Maisons en terre, douches au seau d'eau à l'extérieur, cuisine en plein air…
Son auberge est recouverte de symboles noirs et blancs qui racontent toute l'histoire de son ethnie
au cœur de laquelle il y a les peintures traditionnelles qui sont l'œuvre des femmes.

Chez les Kasséna, en effet, les femmes ont un rôle primordial. Elles sont les gardiennes de la culture.
« Les hommes construisent les maisons, et les femmes, qui sont les artistes chez nous, les peignent », explique Franck.
Ce sont elles qui ont décidé des symboles et de la manière de les façonner.

Au-dedans, les symboles sont identiques, on retrouve aussi les ailes de chauve-souris
qui chassent le paludisme en mangeant les moustiques et ventilent les maisons grâce à leur envol.
Elles vivent à l'intérieur des cases, très sombres, avec les familles. Protéger, avertir mais aussi célébrer :
les Kasséna ont le sens de la fête ! Aussi sont inscrits sur les murs de la cour des tam-tams
et tambours en hommage aux célébrations traditionnelles. Courant novembre, une fois la pluie passée,
les pigments seront préparés pendant trois jours et les peintures reprendront.
Pour marquer la fin de ce chantier, les Kasséna se réuniront autour d'une grande fête le dernier jour de travail.